Protection des lanceurs d'alerte

Les collaborateurs (whistleblowers) remplissent une fonction importante. Ils attirent l'attention sur des dysfonctionnements (corruption, gabegie, conditions de travail) qui mettent en danger la vie de leur entreprise.

Ils donnent à cette organisation la possibilité de s'attaquer à ces dysfonctionnements et d'y remédier. De ce point de vue, les lanceurs d'alerte servent à l'auto-guérison des organisations malades, raison pour laquelle ils bénéficient dans certains pays d'une protection juridique accrue, par exemple contre le licenciement ou toute autre forme de représailles de la part de leur employeur.

Ce n'est pas le cas en Suisse : les lanceurs d'alerte y sont toujours considérés comme des "salisseurs de nid". Leurs alertes sont en principe considérées comme une violation du devoir de loyauté envers l'employeur et peuvent entraîner des sanctions drastiques (sous réserve de dispositions contraires dans le contrat de travail ou les conventions collectives).

C'est pourquoi nous conseillons vivement aux membres de l'ASI de chercher conseil et protection auprès de l'ASI. Les collaborateurs de l'association sont soumis au secret professionnel, conservent un anonymat absolu et n'entreprennent rien sans l'accord explicite.

 

 

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