Initiative sur les soins infirmiers: la CSSS-CE sape le contre-projet indirect

La commission de la santé du Conseil des États (CSSS-CE) ne veut pas soutenir les futurs professionnels infirmiers qualifiés par des contributions à la formation. "La majorité de la commission semble ignorer la gravité de la pénurie de personnel infirmier et met en danger les soins infirmiers à la population", commente Sophie Ley, présidente de l'ASI, à propos de cette décision.

Le contre-projet indirect à l'initiative populaire fédérale "Pour des soins infirmiers forts" est avant tout une offensive de formation. Il vise notamment à fournir un soutien financier, si nécessaire, aux futurs infirmières et infirmiers pendant leur formation. Une majorité de la CSSS-CE veut retirer cette mesure du paquet. Les contributions fédérales en lien avec la nouvelle loi fédérale relative à l'encouragement de la formation dans le domaine des soins infirmiers diminueraient ainsi de près de moitié pour atteindre 268 millions de francs répartis sur 8 ans. "Beaucoup de personnes ne peuvent pas se permettre financièrement de suivre une formation en soins infirmiers. Les contributions à la formation pourraient être utilisées pour y remédier et rendre la formation plus attrayante", remarque Sophie Ley.

Pour l'ASI, le soutien aux étudiants en soins infirmiers HES ou ES est une exigence fondamentale de l'initiative sur les soins infirmiers. "Il est urgent d'avoir un nombre plus élevé d'infirmières et d'infirmiers afin d'assurer les soins à la population, à l'avenir aussi. La formation en soins infirmiers doit être attrayante et financièrement accessible pour que davantage d'étudiants se lancent dans cette voie. Cela en vaut la peine: chaque franc investi dans la qualification du personnel infirmier revient plusieurs fois en retour. Une analyse publiée par l'ASI la semaine dernière montre que le personnel infirmier permet d'éviter des centaines de décès et d'autres événements indésirables, de raccourcir la durée des hospitalisations et d'éviter des séjours à l'hôpital. Cela permet d'économiser jusqu'à 2 milliards de francs de coûts de la santé", explique Sophie Ley.

"En décembre, le Conseil national avait adopté un contre-projet qui contenait quelques bons éléments. Le soutien à la formation en faisait partie, car il aurait profité directement aux étudiants. Sans ces contributions, le contre-projet n'est plus consistant. "Nous attendons des membres de la commission qu'ils prennent conscience de leur responsabilité pour garantir la sécurité des soins lorsqu'ils poursuivront leur consultation en avril. "

Le contre-projet indirect à l'initiative populaire fédérale "Pour des soins infirmiers forts" est avant tout une offensive de formation. Il vise notamment à fournir un soutien financier, si nécessaire, aux futurs infirmières et infirmiers pendant leur formation. Une majorité de la CSSS-CE veut retirer cette mesure du paquet. Les contributions fédérales en lien avec la nouvelle loi fédérale relative à l'encouragement de la formation dans le domaine des soins infirmiers diminueraient ainsi de près de moitié pour atteindre 268 millions de francs répartis sur 8 ans. "Beaucoup de personnes ne peuvent pas se permettre financièrement de suivre une formation en soins infirmiers. Les contributions à la formation pourraient être utilisées pour y remédier et rendre la formation plus attrayante", remarque Sophie Ley.

Pour l'ASI, le soutien aux étudiants en soins infirmiers HES ou ES est une exigence fondamentale de l'initiative sur les soins infirmiers. "Il est urgent d'avoir un nombre plus élevé d'infirmières et d'infirmiers afin d'assurer les soins à la population, à l'avenir aussi. La formation en soins infirmiers doit être attrayante et financièrement accessible pour que davantage d'étudiants se lancent dans cette voie. Cela en vaut la peine: chaque franc investi dans la qualification du personnel infirmier revient plusieurs fois en retour. Une analyse publiée par l'ASI la semaine dernière montre que le personnel infirmier permet d'éviter des centaines de décès et d'autres événements indésirables, de raccourcir la durée des hospitalisations et d'éviter des séjours à l'hôpital. Cela permet d'économiser jusqu'à 2 milliards de francs de coûts de la santé", explique Sophie Ley.

"En décembre, le Conseil national avait adopté un contre-projet qui contenait quelques bons éléments. Le soutien à la formation en faisait partie, car il aurait profité directement aux étudiants. Sans ces contributions, le contre-projet n'est plus consistant. "Nous attendons des membres de la commission qu'ils prennent conscience de leur responsabilité pour garantir la sécurité des soins lorsqu'ils poursuivront leur consultation en avril. "

LOGIN Adhérer