La danse comme élixir de vie

Le mélange de rythme, d’écoute musicale, de chorégraphie, de coordination et d’endurance ne stimule pas seulement le corps et l’esprit. La danse et la thérapie par la danse favorisent les interactions sociales et l’estime de soi. Et elles peuvent aussi avoir une influence positive sur les maladies neurodégénératives.

Texte: Urs Lüthi

Une résidente atteinte de démence avancée est repliée sur elle-même dans son fauteuil roulant, avant d’être invitée à danser par la soignante Anita Rothenbühler. Elle se met alors à bouger en suivant une mesure à trois temps et regarde à la ronde avec satisfaction. Elle n’est pas la seule à s’épanouir lors de cet après-midi de danse et de chant à la résidence pour personnes âgées Domicil Weiermatt à Münchenbuchsee, dans le canton de Berne (voir reportage, p. 52). Des événements de ce genre existent aussi à Lausanne où, quatre fois par an, la boîte de nuit No Name accueille une cinquantaine de résidents d’établissements médico-sociaux (EMS) qui se retrouvent avec de plus jeunes danseurs. «On perçoit une flamme dans les regards, comme si l’ambiance faisait remonter des souvenirs», raconte un participant. Il en va de même lors de la fête techno à la Casa Solari, une résidence pour personnes âgées de Gossau, où tout le monde entre 10 et 90 ans peut participer.

Débordant d’énergie, ­euphorique et détendu

C’est une évidence: «Danser rend heureux», comme l’écrit la neurobiologiste Lucy Vincent. Pour elle, il est scientifiquement prouvé que le mélange de rythme, d’écoute musicale, de chorégraphie, de coordi­nation et d’endurance ne favorise pas seulement les performances physiques mais sollicite également l’appareil cognitif. Et contrairement à de nombreuses autres activités sportives, la plupart des danseurs bougent par plaisir et non parce qu’ils doivent se torturer pour leur propre bien, précise la spécialiste.
Les danseurs amateurs disent souvent qu’après avoir dansé, ils se sentent à la fois pleins d’énergie, euphoriques et détendus. De nombreuses théories expliquent pourquoi la danse contribue au bien-être et influence positivement la santé ­psychique; Valentin Benzing, de l’Institut des sciences du sport de l’Université de Berne, souligne ce lien physiologique (NZZ am Sonntag, 16.10.2022). L’exercice physique permet à plus d’oxygène d’atteindre le cerveau et entraîne la libération d’hormones et de facteurs de croissance nerveuse, ce qui améliore les performances cognitives (lire encadré ci-contre).
On peut dès lors se demander pourquoi dans notre société seule une petite minorité de personnes danse régulièrement et pourquoi la grande majorité n’essaie même pas – sous prétexte d’avoir deux pieds gauches. L’une des raisons réside sans doute dans le fait que nous vivons dans une culture plutôt étrangère au corps et orientée vers la performance, suggère la danse-thérapeute Brigitte Züger (en interview p. 16). Le sens du rythme est pourtant ancré en nous. Qui n’a pas déjà vu un bébé ou un jeune enfant bouger avec plaisir en rythme sur de la musique? Danser est manifestement un instinct caché naturel aidant à exprimer et à communiquer des émotions.

Interaction sociale et estime de soi

La danse a encore davantage à offrir. La psychologue, neuroscientifique et ancienne danseuse professionnelle Julia Christensen observe l’effet des interactions sociales: «Lorsque nous bougeons ensemble sur de la musique, un sentiment d’appartenance s’installe, nous avons soudain l’impression de faire partie d’un tout» (Gehirn&Geist 4/2020). Cette sensation proviendrait surtout du fait que les danseurs se déplacent de manière synchronisée, se sourient et se touchent. La danse peut également être un remède efficace contre la solitude. Ceux qui surmontent leurs premières inhibitions, qui font preuve d’un peu de patience et qui découvrent que les mouvements agissent vraiment verront en outre leur estime de soi s’améliorer.

Effets sur les maladies neurodégénératives

De nombreuses découvertes scientifiques montrent les répercussions étonnantes de la danse sur les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. La neuroscientifique Corinne Jola de l’Université d’Abertay Dundee, en Ecosse, a notamment démontré dans ses recherches que la danse réduit les symptômes des personnes atteintes de la maladie de Parkinson – et leur redonne de la joie de vivre ainsi qu’un peu d’autonomie (Gehirn&Geist 4/2020). De nombreux groupes de danse en Europe et aux Etats-Unis s’adressent aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson ou de démence. Une étude montre que chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, la danse améliore la mobilité fonctionnelle, la dextérité, la vitesse de marche et les capacités cognitives (Hewa H. Kalyani et al., 2020). D’autres recherches indiquent que les thérapies par la danse peuvent réduire les symptômes de la dépression et de troubles anxieux. Des effets positifs ont aussi été constatés en cas de sclérose en plaques, de troubles de stress post-traumatique, de schizophrénie ou après un accident vasculaire cérébral. D’autres études sont toutefois nécessaires pour avoir plus de connaissances fondées à ce sujet.

Valse ou hip-hop?

La question des effets spécifiques des différents styles de danse n’a guère été étudiée et est sans doute très individuelle. Chaque style fait appel à des groupes musculaires spécifiques et obéit à des règles sociales et culturelles différentes, qu’il s’agisse de bachata, de ballet, de breakdance, de cha-cha-cha, de hip-hop, de lindy hop, de salsa, de tango, de valse ou encore d’improvisation en danse contemporaine. Une seule chose est sûre: la danse est un élixir de vie qui renforce le bien-être physique, psychique et social. Il ne reste donc qu’une seule recommandation: dansez!

Ce point fort est paru dans le numéro 02/2023 de Soins infirmiers, la revue spécialisée de l'ASI.

La revue spécialisée en soins infirmiers paraît 11 fois par an en trois langues. Les membres de l'ASI la reçoivent gratuitement. Les autres personnes intéressées peuvent s'abonner à la revue spécialisée. Un abonnement annuel coûte 99 francs.

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Effets cognitifs et physiques

La danse se distingue des programmes de fitness car elle stimule et mobilise un grand nombre de capacités physiques et cognitives différentes. De nombreuses danses individuelles, de couple ou de groupe exigent d’étirer les muscles et les fascias et de respirer profondément. Les muscles se renforcent, le volume des poumons augmente, le muscle cardiaque est entraîné et le plexus solaire étiré. Grâce à la réduction du stress, le taux de cortisol diminue, des calories sont brûlées et les toxines éliminées plus rapidement. La mobilité est maintenue, l’équilibre et la coordination des mouvements sont entraînés. La danse stimule également la programmation des réseaux neuronaux dans le cervelet et le cerveau. De nombreuses zones cérébrales sont impliquées; elles permettent de mémoriser des pas et d’exécuter des chorégraphies créatives grâce à une interaction complexe en rythme avec la musique.

Un EMS fait danser ses résidents

Une institution pour personnes âgées du canton de Berne organise régulièrement des après-midi permettant aux résidents de bouger en musique et de rire.

Texte: Urs Lüthi

«Hello Mary Lou»: une heure avant le début de l’événement du mercredi après-midi intitulé «Chanter, rire et danser», Hermann Moser a déjà installé son piano électrique et s’entraîne. Les couloirs de l’établissement médico-social (EMS) Domicil Weiermatt à Münchenbuchsee, entre Berne et Bienne, résonnent du tube de 1961 interprété par le chanteur et acteur américain Ricky Nelson. La playlist de Hermann Moser est longue: elle comprend des musiques d’ambiance, des chansons de marin ou encore des morceaux de yodel. Malgré une démence relativement avancée, Hermann Moser peut encore puiser dans le vaste répertoire avec lequel il s’est produit dans ses jeunes années comme musicien de variété – également avec son saxophone.

Des animatrices expérimentées

Une résidente atteinte de démence attend déjà dans son fauteuil roulant et berce en rythme sa poupée Marcel. Christine Stoll et Anita Rothenbühler animent cet après-midi en qualité de responsables «Culture et vie quotidienne». Elles vont chercher les résidents en fauteuil roulant et les conduisent dans la salle, où ils se placent en cercle. D’autres arrivent de ­manière autonome, certains avec un déambulateur qu’ils laissent à l’entrée. Tous les arrivants sont salués personnellement par leur nom. Christine Stoll, qui a également de l’expérience en tant que clown, et Anita Rothenbühler, qui se produit en tant que chanteuse lors d’événements privés, ont longtemps travaillé dans les soins avant de se reconvertir dans l’animation et de participer au programme de divertissement proposé par l’EMS.

«Maintenant, une petite danse»

Après les salutations et les vœux d’anniversaire pour une personne présente, Christine Stoll invite les résidents: «Maintenant, nous allons faire une petite danse.» Hermann Moser entonne une chanson de l’animateur suisse Vico Torriani, très populaire dans les années 50 et jusqu’à la fin des années 60. Presque tout le monde participe, debout ou en fauteuil roulant, en agitant des tissus de couleur et en se serrant la main. Tout se passe de manière très spontanée, de nombreux résidents ont les yeux qui brillent.
Vient ensuite l’heure du chant. Des instruments rythmiques sont distribués: hochets, clochettes, fers à cheval avec percussions et autres baguettes. Un résident qui aime brandir le drapeau au son de la musique reçoit un drapeau suisse. Tous chantent à pleins poumons des chansons traditionnelles suisses. Puis, place à un morceau humoristique: «Nous ne sommes pas des retraités pleurnichards, nous sommes des combattants très costauds», s’époumonent les quelque 25 participants en s’encourageant mutuellement.

Un cadeau, des blagues et le rêveur d’étoiles

Gerda Staudenmann, une femme de 89 ans pleine d’entrain, lit ensuite un texte de sa composition qui convient parfaitement. «Le cadeau» se termine par l’idée que chaque jour, chaque matin est un cadeau que nous pouvons et devons accepter. Après quelques blagues de Gerda Staudenmann – pas toutes adaptées à un public mineur – Anita Rothenbühler chante une adaptation d’un air populaire allemand parlant du deuil après la perte d’un être cher. «Maintenant, il est temps de reprendre le rythme», suggère Christine Stoll avant d’inviter à danser. Un tube autrichien festif fait à nouveau bouger la salle. «Voulez-vous danser avec moi?», demandent les quelques hommes présents aux résidentes. Ceux qui ne peuvent pas y aller se balancent de gauche à droite. Hermann Moser reprend alors lui aussi le flambeau et entonne une chanson tyrolienne, fredonnant «Tout ce dont tu as besoin dans ce monde, c’est d’amour».

Du doigté et beaucoup d’émotions

Il faut parfois faire preuve de beaucoup de doigtépour que tout le monde se sente à l’aise, explique Christine Stoll. Pour savoir comment vont les ­résidents, elle participe régulièrement avec Anita Rothenbühler aux rapports des soignants. Il y a toujours de très bons moments durant ces après-midi de danse et aussi de la place pour ressentir différentes émotions, racontent-elles. Et les rires sont parfois proches des larmes, par exemple lorsque retentit un yodel toujours très demandé. Plus d’un participant retient alors une ou plusieurs larmes. Le point final est donné par une chanson en dialecte seelandais. «C’est l’heure de rentrer», conclut l’une des participantes en reprenant son déambulateur. Les autres résidents l’imitent et regagnent leur chambre à pied ou en fauteuil roulant. Il sera bientôt l’heure du souper – la fin de cette journée accueillie comme un cadeau.

«La danse-thérapie a pour mission d’initier un processus de guérison»

La thérapie par la danse favorise la perception de soi et permet aux processus physiques et psychiques de retrouver leur flux organique dans le corps, explique Brigitte Züger, danse-thérapeute. Avec son institut de formation, elle souhaite que cette discipline obtienne un statut équivalent à celui d’autres méthodes de traitement.

Interview: Urs Lüthi

Soins infirmiers: Pourquoi la danse fascine-t-elle?
Brigitte Züger: Pour beaucoup de raisons. Parce que la danse nous permet d’éprouver notre vitalité et notre force de vie, elle nous donne de bonnes sensations corporelles – nous pouvons vivre par la danse ce que nous ne pouvons pas exprimer avec des mots. D’ailleurs, la plupart des gens sourient quand ils dansent. La danse nous permet aussi d’appartenir à un groupe et de vivre une expérience collective. Ce qui me fascine le plus, c’est que la danse naît d’elle-même si je m’autorise à jouer avec mes mouvements de manière intuitive. Mais je peux aussi déterminer ou décider des mouvements que j’exécute ou non. Cela me donne la liberté de décider pour et par moi-même. Le mélange de ces deux possibilités réside dans le lien entre l’expérience et la création, l’autorisation et la décision, deux éléments importants pour notre existence en tant que personne
libre et autonome.

Qu’est-ce qui pousse les gens à danser, où se trouvent les racines de la danse?
La danse peut avoir un caractère cathartique. Pensez à Rumpelstiltskin [ndlr: personnage d’un conte des frères Grimm]: lorsqu’il comprend que la princesse peut séparer les fils d’or de l’ivraie, il est tellement en colère qu’il se met à danser en s’enfonçant dans le sol. La danse peut aussi être l’expression d’une culture, d’un besoin culturel ou social: le hip-hop est ainsi né dans les années 80 en tant qu’expression de la culture de la jeunesse noire américaine, tandis que la valse est synonyme de libération et de révolution au début du 20e siècle. Mais la danse peut aussi amener les gens à vivre des expériences métaphysiques: les derviches tourneurs ou les danses des chamans en sont de bons exemples. La danse peut intégrer des forces de guérison, pensez aux traitements d’acupuncture chinois; en Chine, les médecins font danser les patients après leur traitement.

Pourquoi la danse est-elle meilleure que les autres types d’activité physique?
On peut dire que la danse est le «meilleur» sport car elle favorise également les aspects cognitifs et émotionnels, en plus
de l’estime de soi. Par contre, la danse n’est sans doute pas l’activité optimale pour quelqu’un devant se muscler, ayant besoin d’un entraînement cardio ou voulant simplement évacuer le stress par le mouvement. Mais pour quelqu’un qui souhaite avoir un meilleur accès à son propre vécu ou à sa propre expression, à l’autorégulation et à la gestion de ses émotions, la danse est la «meilleure» activité.

De nombreuses personnes disent qu’elles ne savent pas danser ou qu’elles ont deux pieds gauches. Comprenez-vous cette peur?
Oui, je la comprends très bien et je continue de l’observer chez mes clients. C’est (malheureusement) lié à deux facteurs profonds: nous vivons dans une culture qui est plutôt étrangère au corps et assez orientée vers la performance. Le premier aspect empêche d’avoir un sentiment d’identité fiable, le second rend difficile d’être «suffisamment bien», c’est-à-dire tel que je suis. Dans ce contexte, «Je ne sais pas danser» signifie peut-être: «Je ne sais pas danser suffisamment bien.» Mais cela signifie peut-être aussi: j’ai honte de sentir mon corps tel qu’il est – parce qu’il ne devrait pas être tel qu’il est.

Quelle est la différence entre la danse comme activité de loisir et la danse-thérapie?
La danse-thérapie a pour mission d’initier un processus de guérison – guérir signifie devenir entier. Ce processus consiste en premier lieu à accompagner les clients dans un cadre sûr, dans le but de retrouver, d’approfondir ou d’élargir l’expérience de soi et son authentique expression. Cela peut aller de l’expérience que le sol porte les pieds à l’observation qu’il y a suffisamment d’espace pour prendre sa place, en passant par le constat qu’une tension musculaire ou une douleur est en fait une expérience traumatique retenue dans le corps.

A qui vous adressez-vous avec une thérapie par la danse, sur quels tableaux cliniques pouvez-vous exercer une influence?
En premier lieu, ce n’est pas le tableau clinique qui est déterminant pour nous, mais l’attitude (intérieure) de l’individu face à un tableau clinique. Celui-ci exerce alors une influence sur sa maladie. Est-il prêt à travailler avec lui-même? Si cela est possible, nous visons des méta-objectifs de coping et de compétence personnelle. Pour le coping, nous examinons comment une personne se comporte avec elle-même et avec son corps (malade). Travaille-t-elle contre ou avec lui? Pourquoi agit-elle ainsi? Quelles ressources devons-nous activer, quelles émotions doivent être libérées pour que le coping soit possible?

Quels sont les effets de la thérapie par la danse?
La thérapie par la danse en tant que telle favorise la perception de soi. Ce n’est qu’à travers elle qu’il est possible de devenir auto-compétent. En d’autres termes, ce n’est que lorsque je ressens et vis quelque chose qui me fait du bien ou non que je peux décider si je suis pour ou contre. C’est à mon avis le processus de guérison et il rejoint la troisième variante de la discussion sur ce qu’est la santé selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La santé dépend donc de l’équilibre que l’être humain a établi en lui-même et avec son environnement.

La danse déclenche des émotions positives et peut-être aussi négatives? Quel est ici votre rôle en tant que danse-thérapeute?
En physique, négatif signifie que le flux d’énergie est interrompu, positif veut dire que le flux d’énergie est libre. D’un point de vue psychologique, nous qualifions de négatives les émotions que nous ne voulons ou ne devrions pas vivre. C’est logique, car nous réprimons de telles émotions. Cela bloque les processus physiques et biologiques dans le corps. En tant que danse-thérapeute, mon rôle est de découvrir avec le client pourquoi au cours de sa vie une émotion a été bloquée, c’est-à-dire est devenue négative. Il s’agit parfois de processus exigeants, car ils sont le résultat de déficits ou de traumatismes.

Quelle devrait être la place de la danse et de la danse-thérapie dans notre système de santé?
Il existe déjà suffisamment de preuves de l’efficacité de la thérapie par la danse de façon à pouvoir défendre notre place dans le système de santé. Sur la base de ce constat, nous devrions selon moi gagner en notoriété et en reconnaissance auprès des acteurs du système de santé. Ainsi, une place appropriée pour la danse-thérapie se dessinerait automatiquement. Par «place appropriée», j’entends l’équivalence avec d’autres méthodes de traitement déjà établies, comme l’ergothérapie, la physiothérapie, mais aussi les méthodes psychothérapeutiques.

Une spécialiste du mouvement

Brigitte Züger, titulaire d’un diplôme fédéral d’art-thérapie par le mouvement et la danse, a d’abord suivi une formation de pédagogue du mouvement, puis fait des études de danse à New York. De retour à Bâle, elle étudie la pédagogie curative. Lors de sa formation de thérapeute en danse et mouvement, Brigitte Züger apprend à relier sa vie psychique à son vécu et à enseigner le mouvement dans une dynamique thérapeutique et d’acquisition de sens. Elle travaille de 1994 à 2012 à Rheinfelden, où elle met en place un service de thérapie par la danse et dirige pendant dix ans une équipe de thérapie créative. Elle tient actuellement un cabinet de thérapie par la danse et le mouvement à Bâle. Elle dirige également la Zoe School for Dance Movement Therapy à Bâle qui propose un cours préparatoire à l’examen fédéral supérieur d’art-thérapie, de thérapie par le mouvement et la danse. Tous les cours sont accessibles aux participants externes en tant que formation continue; certains cours s’adressent plus particulièrement aux psychologues, pédagogues et danseurs.

 

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